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RDC: «Forum des As» se fait l’écho de l’ouverture du passage d’El Guergarate à la libre circulation

Kinshasa – Le quotidien RD congolais « Forum des As » s’est fait l’écho, lundi, de l’ouverture du passage d’El Guergarate à la libre circulation des personnes et des biens, par les Forces Armées Royales. Sous le titre : « SAHARA MAROCAIN/El Guergarate : la légalité contre l’imposture », « Forum des As » a publié l’article ci-dessous, signé par son directeur, José NAWEJ :

« Droit dans son droit, le Maroc est intervenu militairement, le vendredi 13 novembre, pour mettre un terme aux provocations et aux obstructions du « polisario » à la libre circulation au passage d’El Guergarate. De l’avis de tous les observateurs avertis, l’intervention des Forces Armées marocaines est frappée du sceau de la légalité à très large spectre. Explication.

Pour qui suit l’actualité d’El Guergarate sait que des éléments du polisario n’ont cessé de multiplier des provocations dans cette zone-tampon aux confins du Sahara marocain. En particulier, depuis leur énième incursion illégale le 21 octobre, les milices du mouvement séparatiste perturbaient la circulation des personnes et de leurs biens sur cet axe essentiel pour les échanges entre le Maroc et les pays d’Afrique subsaharienne en passant par la Mauritanie. Ce n’est pas tout. Le polisario étendait ses provocations au personnel onusien de la Minurso.

Par leurs agissements, les séparatistes soutenus par l’Algérie violaient littéralement le droit à tous les étages. D’abord, la sanctuarisation de la zone-tampon sur fond du cessez-le-feu datant de 1991. Une attitude belliqueuse qui contraste avec la retenue exemplaire du Maroc. Bien que la marocanité du Sahara ne fasse l’ombre du moindre doute, le Royaume s’est toujours fait un point d’honneur de respecter les résolutions de l’ONU en la matière. Ensuite, l’activisme du polisario dans cette zone « neutre » charrie quantité d’actes de déstabilisation du Maroc. Enfin, en obstruant le passage au niveau d’El Guergarate, les miliciens séparatistes portent atteinte à la libre circulation des personnes et des biens. Ils compromettent, ipso facto, les échanges entre le Royaume et nombre de pays de son flanc sud.

Le polisario nuit, au final, à tout le monde. Au Maroc, à la Minurso, aux pays africains – au premier rang desquels la Mauritanie – dans leurs échanges vitaux avec le Royaume.

Avant de devoir intervenir, Rabat n’a pas lésiné sur la patience pour s’en remettre à l’ONU via son secrétaire général et par l’entremise du Conseil de sécurité. Légalité chevillée au corps, le Maroc a circonscrit son opération de vendredi 13 novembre à la stricte obligation de libérer le passage d’El Guergarate sans la moindre perte en vies humaines côté civil. Ce n’est pas par hasard que depuis l’opération menée par les FAR, de plus en plus de pays expriment leur solidarité avec le Royaume. Les capitales arabes ont donné le ton. Les Emirats arabes unis, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Qatar, le Bahreïn, le sultanat d’Oman… n’ont pas tardé à manifester leur soutien au Maroc. Pas de doute que dans les heures et les jours qui viennent, la liste de pays solidaires avec le Royaume ira crescendo. En Afrique où la cause juste de l’intégrité territoriale du Maroc est désormais partagée par plus de 2/3 de pays, on s’attend à voir nombre de capitales soutenir l’intervention marocaine. D’ores et déjà, Libreville et Djibouti ont déclaré à haute et intelligible voix leur soutien à Rabat.

Pour le coup, il faudrait être de très mauvaise foi pour accuser le Maroc de ne pas respecter la légalité internationale.

LE POLISARIO, UNE EPINE DANS LE PIED DE L’AFRIQUE

Vu d’Afrique, ce qui se joue au Sahara marocain revêt un double enjeu. D’une part, il s’agit d’une question de principe basique de respect de l’intégrité du territoire coulé dans le marbre de la charte de l’Union africaine. D’autre part, les provinces marocaines du sud constituent, pour le Maroc, sa profondeur africaine – les racines dont parlait – avec à propos – feu le Roi Hassan II – et pour l’Afrique un hub de développement dans le cadre de la coopération sud-sud.

En clair, l’Afrique subsaharienne a besoin d’un Sahara marocain débarrassé de milices du polisario pour ses échanges avec le Royaume.

Il appartient par conséquent à la communauté internationale de sommer le polisario de renoncer aux violations systématiques et même systémiques de ses engagements et du droit international. Et pour ne pas faire les choses à moitié, inviter les différentes parties -dont le mentor algérien – à privilégier le règlement de ce conflit régional dans le cadre exclusif du processus onusien ».

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