Le conflit autour du Sahara marocain, condamné à disparaître (journal)
Kinshasa – « Un conflit créé de toute pièce par les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc et faisant partie du legs de la guerre froide, ne peut qu’être condamné à disparaître », relève l’ambassadeur du Maroc en République démocratique du Congo (RDC), Rachid Agassim.
Cité mardi par le quotidien RD congolais « Forum des As », au lendemain de l’inauguration par les ministres des Affaires étrangères du Maroc et du Sénégal, Nasser Bourita et Aïssata Tall Sall, du Consulat de la République du Sénégal à Dakhla, la future métropole des régions du Sud marocain, M. Agassim souligne que « l’ouverture d’un Consulat général du Sénégal, ce grand pays d’Afrique, à Dakhla, vient confirmer, une fois de plus, une réalité historique, incontestable, celle de l’intégrité territoriale du Maroc de Tanger, au nord, à Lagouira, au sud ».

Avec l’évolution que connaît la question du Sahara marocain, à savoir notamment « un processus irréversible de reconnaissance de la marocanité des provinces du sud, ce conflit régional et artificiel vit ces derniers moments », fait-il observer, cité par le journal.
« Forum des As », qui note la satisfaction de l’ambassadeur quant à l’évolution de la communauté internationale par rapport au Sahara marocain, avec notamment la reconnaissance pleine et entière de la marocanité des provinces du sud du Royaume par les Etats-Unis d’Amérique et l’ouverture des Consulats généraux de plusieurs pays à Laâyoune et à Dakhla, dont le dernier en date est celui du Sénégal, rapporte que le diplomate marocain qualifie la fantomatique rasd, qui s’est effritée complètement, de : « rien à signaler dorénavant ».
« On peut difficilement faire mieux », conclut la publication.