Le président du Parlement en RDC reçoit des ambassadeurs africains: Honneur et signe de confiance, selon l’ambassadeur du Maroc
La question de l’évolution du processus démocratique en République Démocratique du Congo et les prochaines échéances électorales, s’est invitée, lundi, lors de l’audience accordée par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, à une douzaine d’ambassadeurs des pays africains en son cabinet de travail au Palais du peuple, ont rapporté, ce mardi, plusieurs journaux et sites d’information rd congolais.
« Nous sommes les ambassadeurs des pays africains. Aujourd’hui, c’est un honneur d’être reçus par le président de l’Assemblée nationale », a déclaré l’ambassadeur du Maroc en RDC, Rachid Agassim, au nom du doyen des ambassadeurs africains, au sortir de ces entretiens avec le speaker de la Chambre basse du Parlement.
« C’est dans le cadre des consultations régulières avec les pays africains et c’est un signe de confiance. Le président nous a conviés aujourd’hui, c’est pour faire une présentation sincère et très détaillée de l’évolution du processus électoral », a-t-il indiqué, cité notamment par le journal +Le Quotidien+.
« C’est un processus électoral qui n’est pas facile, comme dans tous les pays du monde, à la veille des échéances électorales de 2023 », a poursuivi M. Agassim.
Et d’ajouter que « la présentation était sincère. Il a étalé toutes les étapes des discussions avec les différents partenaires ».
Pour le diplomate marocain, « c’est un exercice très utile, très démocratique, mais le souhait est que les prochaines échéances soient une continuation des résultats dont ils seront fiers ».
L’ambassadeur s’est également félicité de l’évolution démocratique en RDC, notamment pour les dernières élections qui sont un cas d’école pour tout le continent, rapporte encore +Le Quotidien+.
S’agissant de l’avis des diplomates africains sur l’évolution du processus démocratique, M. Agassim a estimé que c’est une question interne qu’il faut prendre en compte et respecter la souveraineté de l’Etat et du peuple congolais.
« C’est un processus électoral et c’est une question interne. Nous devons d’encourager ce processus », a déclaré, par ailleurs, l’ambassadeur.