Une prospérité croissante au Sahara marocain grâce aux efforts de développement consentis
Le journal britannique +The Times+ a souligné, lundi, l’essor économique du Sahara marocain et la vie quotidienne de ses habitants qui s’améliore rapidement.
Dans une tribune signée par Sir Richard Ottaway, ancien président de la Commission des Affaires étrangères au Parlement britannique, le journal relève que le Sahara marocain connaît une prospérité croissante grâce aux efforts de développement consentis par le Royaume, relevant que l’implication de la population de la région, comme en témoigne le fort taux de sa participation aux dernières élections.
Le Maroc a investi des milliards au Sahara pour développer ses industries et améliorer le développement socio-économique de sa population, rappelle +The Times+, notant que des milliers de nouveaux emplois seront créés au cours des prochaines années et que le taux de croissance économique de la région dépasse largement la moyenne nationale.
« Nous assistons à une augmentation constante des dépenses de consommation, à une nette réduction de la pauvreté et des inégalités sociales », ajoute la même source.
Par ailleurs, la tribune se fait l’écho de la décision de Madrid de reconnaître le plan d’autonomie marocain comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara. Et d’ajouter que l’Espagne suit ainsi la position des Etats unis d’Amérique, de l’Allemagne, d’une majorité de pays arabes et d’un nombre significatif de pays africains.
+The Times+ relève, dans ce même contexte, que l’Union européenne (UE) a rapidement salué la position de l’Espagne et a appelé au renforcement des relations bilatérales entre ses États membres et le Royaume.
Après près d’un demi-siècle d’efforts non aboutis, l’avenir du Sahara marocain semble enfin plus clair, conclut le journal, soulignant que maintenant que l’UE et les États-Unis se rallient au plan d’autonomie du Maroc, la fin du conflit est à portée de main.
L’auteur de la tribune ne manque pas, dans ce cadre, d’appeler le Royaume-Uni à emboîter le pas de ses alliés internationaux pour aider à mettre un terme pacifique à ce différend qui n’a que trop duré. (Avec MAP)