Au Maroc, le brillant humoriste Abderrahim Tounsi, communément connu sous le nom d’Abderraouf, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi dans sa demeure à Casablanca, a rapporté l’agence MAP, citant le Syndicat des professionnels du théâtre.
Le défunt s’est éteint paisiblement aux premières heures de ce lundi à l’âge de 86 ans après une longue maladie, a affirmé Massoud Bouhssine, le président du Syndicat marocain des professionnels du théâtre.
Abderraouf, qui avait débuté sa carrière artistique dans les années 60, a marqué la mémoire de plusieurs générations de Marocains par son style bouffon, avec sa voix nasillarde, sa chéchia rouge, son jabador et son seroual colorés.
Pendant sa longue carrière, le défunt a laissé un florilège d’œuvres, des centaines de sketchs, d’innombrables passages à la télévision et deux œuvres cinématographiques, Majid (2011) et Ammi (2016).
Feu « Abderraouf », considéré comme un pionnier de l’humour au Maroc, a marqué les cœurs des Marocains pendant de longues années.
Le Syndicat marocain des professionnels des arts dramatiques a qualifié le défunt d’« artiste exceptionnel à la grande popularité, ayant gravé l’histoire de la comédie au Maroc ».
Né en 1936, Abderrahim Tounsi, s’est affirmé au fils des années en tant que l’un des pionniers de l’humour au Maroc. En tant que grand passionné de théâtre, sa vie professionnelle a débuté en tant que comédien au sein de la troupe théâtrale qu’il a fondée avec ses amis. Cette dernière représentait essentiellement des extraits de pièces de théâtre de Molière dans les cafés.
Inspiré par la personnalité comique d’un ancien ami, le personnage d’Abderraouf est né en 1960, suscitant l’admiration et l’engouement du public. Les représentations théâtrales à guichet fermé se sont ainsi succédées pour l’artiste et ses audio-cassettes se sont vendues par milliers.
