Maroc/Cellule terroriste démantelée: Les matières saisies, utilisées dans la fabrication des charges explosives
Rabat – Le procureur général du Roi près la cour d’appel de Rabat a annoncé, samedi, que l’expertise technique et scientifique, menée par le laboratoire de la police scientifique suite au démantèlement le 10 septembre de la cellule terroriste, montre que les matières saisies sous forme de poudres et liquides sont utilisées dans la fabrication des charges explosives et sont hautement sensibles et prêtes à exploser suite à leur exposition à la température.
Le procureur général du Roi a indiqué, dans un communiqué, que cette expertise effectuée par le laboratoire de la police scientifique relevant de l’Institut des Sciences forensiques de la Sûreté nationale et dont le parquet a reçu une copie, révèle également que les cocottes, les tuyaux et les gilets explosifs saisis sont utilisés dans la préparation des charges explosives artisanales via la pression et l’explosion de clous et vis métalliques à distance par circuits électriques ou via les gilets explosifs.
Il ressort aussi de l’expertise technique et scientifique une concordance totale entre les matières chimiques, les matières liquides, les bonbonnes de gaz et les torches électriques saisies dans les différents endroits inspectés, selon le communiqué, cité par l’agence MAP.
Le communiqué du procureur général du Roi près la cour d’appel de Rabat intervient suite à l’enquête en cours concernant les individus soupçonnés d’implication dans cette cellule terroriste, qui ont été arrêtés par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) à Tanger, Témara, Tiflet et Skhirat, ainsi qu’à la saisie de plusieurs équipements, matériaux et échantillons chimiques chez certains d’entre eux, soupçonnés d’intention de les utiliser dans des opérations terroristes, et qui sont soumis à l’expertise technique et scientifique.
Il vient aussi éclairer l’opinion publique au sujet des questions qui suscitent l’intérêt, partant du droit constitutionnel relatif au droit d’accès à l’information et ce dans le cadre de ce que permet la loi et le respect de la présomption d’innocence, souligne la même source.