Clôture au Cap Draâ de l’exercice combiné maroco-américain «African Lion 2021»
Cap Draâ (Tan-Tan) – L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » a pris fin vendredi au Cap Draâ (Tan-Tan) par un entraînement entre les forces armées royales et américaines, en plus de celles du Sénégal.
Le colonel Hassan Idouch, responsable de l’exercice au Cap Draâ, a indiqué que cet exercice, auquel ont participé plusieurs unités, a connu un franc succès, précisant, dans une déclaration à la MAP, qu’il a permis de mesurer le degré de préparation de ces forces pour l’exécution des missions tactiques et techniques.
Pour le commandant Ismail Ouaninech, cet exercice a permis d’atteindre les résultats escomptés grâce à l’implication de toutes les forces et les unités engagées.
Les forces armées US se sont également félicitées du déroulement de cet exercice avec les forces armées royales, qui a intégré la composante aérienne avec des avions F16 et C130.
Le porte-parole des forces américaines engagées dans l’exercice Africain Lion 21, le colonel Rayan Dillon, a rendu hommage, dans ce cadre, à la bonne coordination entre l’artillerie marocaine et américaine, soulignant que l’« African Lion 2021 » est l’une des plus importantes manœuvres militaires organisées par le commandement américain pour l’Afrique « Africom ».
« Nous aspirons à développer cet exercice lors des prochaines éditions », a-t-il dit, saluant le caractère séculaire des relations et de l’amitié entre le Maroc et les Etats-Unis qui remontent à plus de 200 ans.
L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » avait été lancé le 7 juin à Agadir, sur hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-major Général des Forces Armées Royales.
Outre Agadir et Cap Draâ, cet exercice s’est déroulé à Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra, impliquant de milliers de miliaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime.
En plus des États-Unis d’Amérique et du Royaume du Maroc, la 17ème édition de cet exercice a connu la participation de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays Bas, d’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.
Les objectifs de cet exercice, considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, sont nombreux : renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes, consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition, perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures, développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol, consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime, conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles et mener des activités d’ordre humanitaire.
Il englobe, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique).
Par ailleurs, et au titre des activités parallèles à vocation humanitaire, un Hôpital médicochirurgical de campagne a été déployé à Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales ont été dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’Armée américaine.