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SM le Roi Mohammed VI S’est placé en première ligne pour maintenir la locomotive économique

À l’occasion de la rentrée parlementaire, SM le Roi Mohammed VI « S’est placé en première ligne pour maintenir la locomotive économique, sans décrocher le wagon du social », écrit, samedi, le magazine français +Le Point+.

« Le discours d’ouverture de la session parlementaire d’automne est un rendez-vous où les grandes questions nationales sont abordées (…), et la question de l’eau a été le sujet le plus prioritaire auquel le Souverain a consacré une grande partie de son message adressé aux élus de la nation », indique la publication dans un article mis en ligne.

Selon +Le Point+, le Maroc « passe à l’offensive » en matière de gestion de ses ressources hydriques, rappelant qu’un programme national prioritaire de l’eau 2022-2027 a été mis en place à cet effet.

« C’est un signal d’alarme que lance le chef de l’État marocain quant à l’état des ressources hydriques. Il s’agit d’une situation de stress hydrique structurel », note la même source.

Face à cette question désormais universelle, SM le Roi a appelé dans un premier temps à « un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et notamment à une rupture avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale », poursuit le média, ajoutant que dans un second temps, il sera question de « renforcer la politique volontariste de l’eau et de rattraper le retard dans ce domaine ».

Et d’ajouter que pour y parvenir, le Souverain a tracé les contours de la feuille de route du Royaume en la matière, qui se déclinent en trois orientations : la première porte sur le recours aux innovations et technologies nouvelles dans le domaine de l’économie de l’eau ; la deuxième consiste à accorder une attention particulière à une exploitation rationnelle des eaux souterraines et à la préservation des nappes phréatiques ; et la troisième consiste à garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs.

« Ce ne sont pas les moyens qui manquent pour remédier au mal : près d’un milliard d’euros, soit 10 milliards de dirhams, ont été alloués à un programme exceptionnel, annoncé en février dernier », fait remarquer le magazine.

L’autre priorité de SM le Roi Mohammed VI est l’investissement, relève +Le Point+, précisant que le second temps fort du discours royal concerne l’enjeu du développement de l’investissement étranger avec la mise en œuvre du pacte national.

Ainsi, un « nouveau cap a été fixé » par SM le Roi, celui de mobiliser 550 milliards de dirhams, soit 50 milliards d’euros d’investissements, et créer 500.000 emplois à horizon 2026, observe-t-on.

« Rien de surprenant donc qu’au Maroc, au plus haut sommet de l’État, les questions relatives à la création d’emploi occupent une place d’importance vu leur dimension stratégique à tous points de vue », remarque la publication.

Ainsi, un appel a été lancé au secteur bancaire et financier pour « soutenir et financer la nouvelle génération d’entrepreneurs et d’investisseurs, notamment les jeunes ainsi que les petites et moyennes entreprises », précise l’hebdomadaire.

Pour donner une impulsion tangible à l’attractivité du Maroc pour les investissements privés, le pays table aujourd’hui sur la nouvelle Charte nationale de l’investissement, fait valoir +Le Point+, notant que SM le Roi a pointé dans son discours un nombre d’insuffisances auxquelles le Maroc devra remédier pour « libérer les énergies, tirer le meilleur parti des potentialités nationales, encourager l’initiative privée, drainer davantage d’investissements étrangers », tout en appelant les Centres régionaux d’investissement (CRI) à superviser l’intégralité du processus d’investissement et à en accroître l’efficience.

Les réformes structurelles engagées par le pays ces dernières années ont permis d’« améliorer l’image et la performance du Maroc dans ce domaine. Un constat conforté par les résultats de l’analyse établie par Reputation Lab pour le compte de l’Institut Royal des Études Stratégiques (IRES) », relève la publication.

Le Maroc, selon ce rapport, occupe la 32e place dans le classement par réputation des 60 pays ayant le PIB le plus élevé, avec un score très proche de la moyenne des plus grandes économies (48,6 points pour une moyenne de 49,4 points). Et d’ajouter que cette réputation du Royaume positive relative à sa stabilité institutionnelle et à l’ouverture sur l’économie mondiale, notamment avec la signature de nombreux accords commerciaux (UE, US, Égypte, Turquie, Zlecaf), lui confère une place de choix au niveau de l’échiquier international. (Avec MAP)

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